Alors que les entreprises peinent encore à comprendre les milléniaux et leurs besoins, voilà que la génération Z leur emboîte déjà le pas. En effet, selon une étude réalisée par Dell Technologies, d’ici 2020, la génération Z représentera 20 % de la population active dans le monde.
Pour les recruteurs, c’est un tournant décisif qui s’opère sur le marché du travail. Il est donc crucial d’anticiper les attentes des « digital natives » et de connaître leurs aspirations afin de mieux les aborder en entretien d’embauche, puis leur permettre de s’épanouir en entreprise par la suite.
Voici donc quelques éléments de lecture d’une génération, née un smartphone à la main.
La Génération Z : qui sont-ils ?
A ne pas confondre avec les milléniaux ou la génération Y, la génération Z ou les « Z’ers » sont les personnes nées après le milieu des années 1990. Ce qui veut dire que ces derniers ont grandi avec la technologie sans fil, n’ont jamais vu de cassette VHS et que le mot « disquette » ne leur évoque pas grand-chose. Biberonnés aux réseaux sociaux, ces « digital natives » baignent pleinement dans la démocratisation des outils numériques et sont donc naturellement ultra-connectés. Ils joueront un rôle important dans l’évolution de l'entreprise, en revanche, il conviendra de bien saisir leurs besoins en retour.
Quelles compétences ?
Qui dit ultra-connecté dit compétences digitales : sans surprise, les « Z’ers » s’intéressent aux nouvelles technologies et beaucoup d’entre eux souhaitent y faire carrière. En effet, selon l’étude menée par Dell, un tiers des sondés ont déclaré vouloir travailler dans les métiers de l’informatique. Par ailleurs, la génération Z serait ambitieuse et placerait le travail dans ses top priorités, et même devant sa vie personnelle. Selon une étude menée par Robert Half, 77 % des moins de 23 ans seraient prêts à travailler beaucoup plus dur que les générations d’avant.
Comment les attirer ?
Si votre entreprise désire recruter un effectif jeune et ambitieux, elle doit être en mesure de leur proposer une offre salariale attractive. Les moins de 23 ans s’attendent à gagner plus, et ce, dès la fin de leurs études. Par ailleurs, le rapport Dell Technologies révèle que les technologies utilisées par l’entreprise seraient un critère de choix pour 84 % des interrogés. La génération Z serait aussi plus disposée à travailler dans une entreprise qui a une mission en accord avec ses valeurs ou qui mène des actions ayant un impact positif sur la société.
Comment les fidéliser ?
Comme pour les milléniaux, le rapport à l’entreprise a changé : l’ère des salariés dédiant leurs carrières à une même et seule entreprise est désormais révolue. Le rapport Robert Half souligne que la génération Z sera embauchée par au moins 4 entreprises durant sa carrière. Il est donc nécessaire pour les recruteurs de répondre aux attentes de leurs jeunes recrues concernant l’environnement de travail, ainsi que le type de management.
Et lorsque l’on vient au management de la génération Z, il apparait que celle-ci ait besoin de mentors, d’un chef capable de les inspirer et de les faire évoluer. Les moins de 23 ans aurait également besoin de reconnaissance et de feedback quasi-quotidien sur le travail qu’ils effectuent. Les « Z’ers » ont besoin qu’on leur fasse confiance, qu’on leur confie des responsabilités et ont horreur des tâches rébarbatives. Par ailleurs, les entreprises devront également être en mesure de leur offrir des opportunités d’évolution tout au long de leurs carrières afin de les garder motivés.
Enfin, et contrairement à la génération Y, la génération Z serait moins adepte du télétravail : elle préfère travailler en petit groupe, en open-space, tant que ses horaires restent flexibles.
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